Djamel LABIDI
Notre dernier article (*) parlait de l'arbitraire du monde actuel. Rien ne le révèle mieux que le tabou qui entoure le nucléaire israélien. Alors que La bombe nucléaire israélienne est, elle, une réalité concrète, présente, effective, c'est l'Iran, qui est agressé, bombardé, persécuté, harcelé pour un projet nucléaire virtuel, seulement soupçonné. Même les nouvelles forces (…)
Ici, on atteint un dérèglement de la pensée, de la morale, de la raison, de la logique tout court. Il y a, à ce sujet, une sorte d'omerta, de conspiration du silence.
Seule l'Algérie a eu le courage récemment de briser ce silence. Elle l'a fait, le 25 juin, en pleine session du Conseil de sécurité, par la voix de son ambassadeur, Amar Bendjama qui a interpellé (1), le Conseil, sur ce "deux poids deux mesures", concernant le nucléaire israélien, et a prôné "une zone dénucléarisée", au Moyen Orient. Il est allé jusqu'à s'interroger sur les raisons pour lesquelles Israël n'était pas soumis, lui aussi, à des inspections de l'AIEA. Et suprême audace, dans ce monde à deux vitesses, il est allé jusqu'à demander “ une application totale et équilibrée ” en matière de sanctions.
Une terreur idéologique
Sur ce sujet, du nucléaire israélien, il y a un travail remarquable qu'on se doit de consulter pour qui veut connaitre la question de façon exhaustive. Il s'agit d'une thèse intitulée : (…)
Lire la suite »