C’est à Israël et à ses alliés qu’il incombe de mettre fin au génocide, et non à leurs victimes

Caitlin JOHNSTONE
Il n'est en réalité jamais légitime de refuser d'aider des civils affamés. Cela n'a jamais été légitime, à aucun moment. C'est l'un des aspects agaçants du débat sur l'affirmation ridicule d'Israël selon laquelle le Hamas conserve les cadavres des otages afin d'atteindre un certain objectif, ce qui justifierait la réduction de l'aide à Gaza à titre de sanction : la conversation passe sous silence le fait qu'il n'a jamais été légitime pour Israël de refuser l'aide humanitaire à Gaza. Débattre de la question de savoir si Israël a raison ou tort de refuser l'aide dans ces circonstances spécifiques revient à supposer tacitement qu'il pourrait être juste de refuser l'aide dans certaines circonstances. Écouter les justifications d'Israël pour expliquer pourquoi il doit infliger des abus monstrueux aux Palestiniens revient à supposer qu'il existe des circonstances dans lesquelles ces abus monstrueux pourraient être acceptables. Or, ce n'est tout simplement pas le cas. Il n'a jamais (…)Lire la suite »

Trump approuve des opérations secrètes meurtrières de la CIA au Venezuela alors qu’une autre frappe dans les Caraïbes fait six morts (Venezuela Analysis)

Andreína Chávez Alava
Trump a confirmé que les États-Unis préparaient des frappes terrestres dans le cadre de l’intensification des opérations visant à renverser le régime vénézuélien.
Caracas, 15 octobre 2025 (venezuelanalysis.com) – L'administration Donald Trump aurait autorisé la CIA à mener des opérations secrètes meurtrières au Venezuela dans le cadre de l'intensification des efforts visant à renverser le régime de Caracas. Cette révélation intervient alors que l'armée américaine a frappé un autre bateau dans les Caraïbes, portant le nombre total de morts à 27. Plusieurs responsables américains ont confirmé au New York Times une nouvelle décision présidentielle qui permettrait à la CIA de mener des actions secrètes meurtrières contre le gouvernement Maduro et d'autres opérations non précisées dans la région des Caraïbes. Le président Donald Trump a confirmé mercredi qu'il avait approuvé les opérations secrètes de la CIA au Venezuela, sans donner plus de détails. Trump a justifié cette mesure auprès des journalistes en affirmant que le gouvernement Maduro avait envoyé « des criminels et des personnes issues d'asiles » aux États-Unis via la frontière sud, (…)Lire la suite »

Le faux plan de paix de Trump

Chris HEDGES
Il n’y aura pas de paix à Gaza. Seulement une absence temporaire de guerre comme le montre l’histoire des « accords de paix » d’Israël.
Depuis la présidence de Jimmy Carter, les plans de paix qui ont échoué ne manquent pas en Palestine occupée, tous comprenant des phases et des calendriers détaillés. Ils se terminent tous de la même manière. Israël obtient ce qu'il veut au départ – dans le dernier cas, la libération des otages israéliens restants – tout en ignorant et en violant toutes les autres phases jusqu'à ce qu'il reprenne ses attaques contre le peuple palestinien. C'est un jeu sadique. Un manège de la mort. Ce cessez-le-feu, comme ceux du passé, n'est qu'une pause publicitaire. Un moment où le condamné est autorisé à fumer une cigarette avant d'être abattu sous une pluie de balles. Une fois les otages israéliens libérés, le génocide continuera. Je ne sais pas dans combien de temps. Espérons que le massacre de masse sera retardé d'au moins quelques semaines. Mais une pause dans le génocide est le mieux que nous puissions espérer. Israël est sur le point de vider Gaza, qui a été pratiquement rayée de (…)Lire la suite »

Le Père Nobel est une ordure

Maurice LEMOINE
Dilemme pour les cinq distingués membres du jury du Prix Nobel de la Paix. Ils sont dans la dernière étape d’un processus entamé il y a plusieurs mois. Le testament d’Alfred Nobel stipule qu’ils doivent récompenser « la personnalité ou la communauté ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix ». Au départ, 338 concurrents étaient en lice : 224 personnalités et 94 organisations. La liste en est tenue secrète. Mais le monde entier en connaît au moins un. Le magicien de la paix, le grand ordonnateur des accords qui ne marchent pas. Donald Trump. S’ils ne l’honorent pas, une tempête de désagréments s’annonce sur les écrans radar. Il est capable d’envoyer la Garde nationale US occuper Oslo. Peut-être conviendrait-il de trouver une solution astucieuse. Par exemple : octroyer le prix à l’un de ses proches, un allié idéologique et politique, un complice (…)Lire la suite »

Faut-il quitter l’Union européenne pour recouvrer notre souveraineté ?

Thomas ERPÉ
Aujourd’hui, si l’on en croit la plupart des sondages, le « Frexit » n’est soutenu ni par la majorité de la population ni par les grands partis. Est-ce parce que finalement tout ne va pas si mal et qu’il n’y a donc pas lieu de chercher à améliorer la situation ou, comme le prétendent certains, ce serait l’apocalypse si nous le faisions ? Sur cette question fondamentale, il existe nombre de (…)
Les partis souverainistes (très minoritaires à ce jour) militent pour quitter l’Union européenne, l’Otan etc., organisations qui constituent pour eux des obstacles majeurs à l’exercice d’une vraie démocratie. On ne peut être que d’accord avec cette position, la souveraineté d’un Etat ne se partage pas, elle doit être pleine et entière, et non soumise à des institutions supranationales (1, 2). Beaucoup pensent que le clivage classique droite-gauche est aujourd’hui obsolète et que la vraie ligne de séparation se situe entre les souverainistes et les mondialistes. L’idée d’une gouvernance mondiale ne date pas d’hier : « Nous sommes reconnaissants au Waghington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité (…)Lire la suite »

TikTok, Oracle et Israël : la nouvelle géopolitique des algorithmes (Peoples Dispatch)

Miguel Ruíz
Le rachat imminent de TikTok, approuvé par le duo Trump-Netanyahu, déclenche une nouvelle fois l’alarme quant au mariage des intérêts économiques, géopolitiques et militaires.
Lancé en 2017 par la société privée chinoise ByteDance, TikTok est rapidement devenu l'un des réseaux sociaux les plus importants de la planète. Début 2025, il comptait 1,6 milliard d'utilisateurs actifs, dont plus de la moitié hors de Chine, parmi lesquels environ 170 millions sont nord-américains ; 1 personne sur 5 aux États-Unis s'informe via ce réseau, 4 sur 10 parmi les 18-29 ans. Aujourd'hui, c'est la plateforme qui connaît la plus forte croissance parmi les segments les plus jeunes de la population mondiale. Le gouvernement américain a mené une longue bataille pour forcer ByteDance à vendre la branche américaine de TikTok à un groupe de capitalistes « nationaux », invoquant des raisons de sécurité nationale et menaçant d'interdire la plateforme aux États-Unis si l'accord n'était pas conclu. Le 25 septembre, la Maison Blanche a annoncé, par le biais d'un décret signé par Trump, « Sauver TikTok en protégeant la sécurité nationale », les conditions dans lesquelles la (…)Lire la suite »

María Corina Machado, le prix Nobel et la longue guerre contre le Venezuela (Weaponized Information)

Prince Kapone
Comment le prix Nobel de la paix est devenu un autre front dans la guerre hybride de Washington, transformant les putschistes en saints de la « démocratie » et blanchissant le changement de régime à travers le langage de la paix.
La paix de l’Empire Ils ont appelé cela une victoire pour la paix. Les flashs crépitaient, les diplomates souriaient, et quelque part à Oslo, un public repu applaudissait pendant que le Comité Nobel apposait son sceau d’or sur María Corina Machado, une femme qui, jadis, supplia des armées étrangères d’envahir son propre pays. La presse s’empressa d’en faire un théâtre moral : « une courageuse championne de la démocratie », écrivait-on, comme si l’Histoire n’était pas témoin. Pour ceux qui observent depuis l’extérieur de la chambre d’écho impériale, difficile de ne pas en rire. C’était donc cela la paix, cette paix qui ne jaillit que du canon d’un fusil venu de Washington. Machado n’a jamais été une artisane de paix. Toute sa carrière politique relève du sabotage : des coups d’État travestis en campagnes électorales, des émeutes déguisées en révolutions, et des sanctions maquillées en bienveillance humanitaire. Elle a applaudi lorsque les banques américaines ont gelé les avoirs (…)Lire la suite »
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Le Nobel de la Paix 2025 : un coup d’État symbolique contre le Venezuela

Mounir KILANI
Ironie du destin : le Nobel de la Paix échappe à Donald Trump pour couronner María Corina Machado, figure d’une opposition façonnée par Washington. Une récompense qui en dit plus sur la diplomatie du spectacle que sur la paix. Le Venezuela devient la scène d’une farce géopolitique où les héros sont choisis à l’avance.
Un Nobel détourné : Trump éclipsé par son propre jeu Le Prix Nobel de la Paix, ce trophée moral que Donald Trump convoitait avec l’ardeur d’un empereur en quête d’adoubement, a glissé entre ses mains pour échouer dans celles de María Corina Machado, figure de proue de l’opposition vénézuélienne. Une ironie cruelle, digne d’une tragédie shakespearienne, se dessine dans cette attribution. Trump, l’homme des primes de 50 millions de dollars sur la tête de Nicolás Maduro et des bateaux de pêche réduits en cendres sous le prétexte fallacieux d’une croisade antidrogue, se voit éclipsé par une femme que beaucoup décrivent comme l’instrument de ses propres ambitions impérialistes. Le Nobel, censé incarner la paix, se mue ici en étendard d’un théâtre macabre où s’entrelacent ingérence, désinformation et désespoir. Mais derrière ce revers infligé à Trump se tapit une vérité plus sinistre, un enchevêtrement d’intérêts où les masques de la vertu cachent des appétits voraces. En couronnant (…)Lire la suite »

Reportage LGS : à quelques euros de Moscou.

Le Grand Soir
Plus que deux semaines avant de clôturer la cagnotte pour le reportage du Grand Soir. Plus que deux semaines pour augmenter la somme et tenter d'atteindre les 3 500 euros. Avec l'argent récolté, nous serons en mesure d'envoyer nos deux journalistes (Loïc et Erwan) à Moscou afin qu'ils puissent rencontrer les camarades russes mais aussi se rendre dans le Donbass. Comme à chaque fois, le résultat de ce reportage sera publié sur notre chaîne YouTube. Amis lecteurs, à vous de jouer ! Et encore mille fois merci à celles et ceux qui ont déjà donné. Lien de la cagnotte : https://www.lepotcommun.fr/pot/w5v7val7Lire la suite »

La multipolarité ? Peut-être dans le futur.

Vijay PRASHAD
Bien que la domination mondiale des États-Unis s’effrite et que la Chine apparaisse comme un rival, l’ordre mondial unilatéral reste intact, selon l’historien Vijay Prashad. Dans cette interview réalisée par le journaliste David Goeßmann pour le média Jacobin, il explique pourquoi il considère l’OTAN comme l’organisation la plus dangereuse au monde.
Si l'on observe le débat politique en Allemagne, on pourrait avoir l'impression que l'Occident est encerclé par des ennemis qui veulent le détruire. Mais en dehors de la bulle Washington-Berlin, la tonalité est différente : les États-Unis, qui dominent la politique mondiale depuis au moins l'effondrement de l'Union soviétique, sont eux-mêmes plongés dans une crise profonde et sont de moins en moins capables de maintenir leur domination mondiale. Cela comporte d'un côté le danger de conflits armés de plus en plus nombreux, comme les guerres actuelles en Ukraine ou dans la bande de Gaza, mais aussi la chance d'un monde où il y a de la place pour plusieurs acteurs régionaux et des trajectoires de développement autonomes en dehors du soi-disant consensus de Washington. Alors que des négociations pour un cessez-le-feu dans la guerre à Gaza reprennent, que l'Iran suspend sa coopération avec l'AIEA et que les pays BRICS-Plus se réunissent au Brésil, l'historien Vijay Prashad analyse les (…)Lire la suite »

Discours complet de Lula à l’ONU.

Luiz Inácio Lula da Silva
Intervention du président Lula à l'Assemblée générale des Nations unies, le 23 septembre 2025.
Madame la Présidente de l'Assemblée générale, Annalena Baerbock, Monsieur le Secrétaire général António Guterres, Chers Chefs d'État et de gouvernement et représentants des États membres réunis ici. Ce devrait être un moment pour célébrer les Nations Unies. Créée à la fin de la guerre, l'ONU symbolise l'expression la plus élevée de l'aspiration à la paix et à la prospérité. Aujourd'hui, cependant, les idéaux qui ont inspiré ses fondateurs à San Francisco sont menacés, comme jamais auparavant dans leur histoire. Le multilatéralisme est à une nouvelle croisée des chemins. L'autorité de cette Organisation est en échec. Nous assistons à la consolidation d'un ordre international marqué par des concessions répétées à la politique de la puissance. Les atteintes à la souveraineté, les sanctions arbitraires et les interventions unilatérales deviennent la règle. Il existe un parallélisme clair entre la crise du multilatéralisme et l'affaiblissement de la démocratie. L'autoritarisme se (…)Lire la suite »

Profession de foi d’un judéo-nazi

PERSONNE
Pour ceux qui pourraient être dubitatifs au sujet du terme d’État judéo-nazi, voire qui pourraient le juger incongru, la lecture de l’entretien d’un certain « C. », recueilli par Amos Oz (reproduit ci-dessous presque in extenso) est conseillée. Cette prose a été publiée, le 17 décembre 1982, par le quotidien israélien Davar (journal de la « gauche sioniste », ayant paru de 1925 à 1996). Vous (…)
« Peu importe le nom que vous me donnerez. Appelez-moi un monstre, un assassin si vous voulez. Mais retenez ceci : je n’ai aucune haine contre les Arabes. Bien au contraire. Je suis beaucoup plus à l’aise avec eux, avec les Bédouins surtout, qu’avec les Juifs. Les Arabes, ceux du moins que nous n’avons pas encore pervertis, sont des gens fiers, irrationnels, cruels, généreux. Les Yid (1) sont complètement faussés. Si l’on veut les redresser, il faut d’abord les tordre violemment dans le sens opposé. Voilà en un mot toute mon idéologie. Donnez à l’État d’Israël le nom qui vous plaira. Appelez-le un État judéo-nazi, comme le fit Leibowitz. Pourquoi pas ? Comme on dit, mieux vaut être un judéo-nazi vivant plutôt qu’un saint mort. Et si je suis un autre Kadhafi, cela m’est égal. Je n’ai pas besoin de l’admiration des Gentils [ non donné aux païens par les juifs et les premiers chrétiens]. Je n’ai pas besoin qu’ils m’aiment. Je n’ai pas besoin que des Juifs comme vous m’aiment, non (…)Lire la suite »

L’Équateur et sa tempête parfaite : groupes criminels et gouvernement de droite

Ricardo Pose - Telesur
En Équateur, les organisations sociales représentent la seule alternative viable, face au gouvernement de Noboa et aux groupes criminels.
Le gouvernement de Daniel Noboa en Équateur, dans le but de tenir sa promesse de campagne de combattre les groupes criminels, a engagé les services du mercenaire américain Erik Prince, ce qui aboutira, dénoncent des organisations de défense des droits de l'homme, à la militarisation du pays. « La réduction progressive des homicides sera un objectif non négociable », a déclaré Noboa. « Nous maintiendrons la lutte contre le narcotrafic, nous saisirons les armes, les munitions et les explosifs illégaux, et nous exercerons un contrôle accru dans les ports du pays. » La stratégie de sécurité du président a été comparée aux mesures controversées anti-gangs du Salvador, qui ont été saluées par certains pour avoir réduit la criminalité, mais condamnées par des groupes de défense des droits de l'homme en raison des arrestations massives et des abus présumés. Bien que Noboa ait affirmé une baisse de 15 pour cent des morts violentes en 2024, les chiffres du gouvernement montrent une (…)Lire la suite »
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Pouvoir monétaire et dette publique

Thomas ERPÉ
En tant que simple citoyen, il y a longtemps déjà que j'ai cherché à comprendre comment la finance avait imposé son emprise sur les Etats eux-mêmes. J'ai découvert, en m'informant auprès des plus éminents économistes, que la réponse loin d'être compliquée est toute simple, comme le décrit Michael Hudson, économiste étasunien, considéré par ses pairs comme l'un des plus grand au monde : " C’est par le système monétaire que les peuples sont asservis. La finance, sans le système monétaire qui lui est entièrement favorable, ne représenterait plus un danger pour l’économie productive. C’est la sur-liquidité qui autorise toutes les dérives de la finance. La haute finance mondialisée ne peut prospérer sans l’existence d’un gigantesque marché planétaire de la dette publique. Le seul moyen de sortir de l’emprise des marchés est d’écarter les marchés du financement de l’État. La plus grande arnaque du XXe s a été la privatisation de la monnaie ». Ayant à cœur (…)Lire la suite »

Washington révoque le visa du président colombien pour avoir appelé les soldats américains à "désobéir à Trump" (The Cradle)

The Cradle
Administration Trump Washington révoque le visa du président colombien pour avoir appelé les soldats américains à “désobéir à Trump”. Petro a aussi présidé une réunion du Groupe de La Haye à New York, où les États se sont engagés à bloquer les armes, résilier les contrats, se désengager & imposer un embargo sur l’énergie israélienne
Le département d’État américain a annoncé le 27 septembre qu’il révoquera le visa du président colombien Gustavo Petro, l’accusant d’“actions irresponsables et incendiaires” lors d’une manifestation pro-palestinienne à New York. Petro s’est joint aux manifestants près de l’ONU, où il s’est exprimé via un mégaphone et a appelé à la résistance contre la politique américaine, déclarant : “J’appelle tous les soldats de l’armée américaine de ne pas pointer leurs fusils vers l’humanité. Désobéissez aux ordres de Trump ! Obéissez à l’humanité !” The US says it will revoke the visa of Colombian President Gustavo Petro, who urged American soldiers to disobey President Trump during a speech to protesters outside the UN in New York. He also called for a global force to intervene in Gaza. pic.twitter.com/7eGI3RxpZ0 — Al Jazeera English (@AJEnglish) September 27, 2025 Il a également appelé “les nations du monde” à fournir des effectifs pour constituer une armée “plus importante que (…)Lire la suite »